Air France inaugure un 777 décoré par JonOne

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Air France a choisi de collaborer une nouvelle fois avec le peintre/graffeur JonOne, new-yorkais d’origine dominicaine, qui a revisité l’accent, symbole de la marque Air France. L’oeuvre est appliquée sur un Boeing 777-300ER inauguré ce mardi.

Air France JonOne 2Le 10 novembre 2015, au coeur des hangars d’Air France Industries à Paris-Orly, Air France inaugure en présence de JonOne la pose de cet accent géant de 4 mètres sur 7 sur un Boeing 777-300ER (immatriculé F-GSQI). La compagnie aérienne décrit cette œuvre comme “exceptionnelle, représentant le drapeau français et symbolisant notamment la liberté, l’une des valeurs chère à la France et à l’artiste, tout en résonnant avec le slogan de la Compagnie : Air France, France is in the Air” .

L’avion, doté de cette livrée exceptionnelle et équipé des toutes dernières cabines BEST long-courriers, s’envolera ensuite pour la première fois vers New York, une ville doublement symbolique – pour l’artiste, qui en est originaire, et pour Air France, dont c’est une ligne historique. Ce sera l’occasion pour JonOne de rencontrer les clients de la Compagnie et leur raconter l’histoire de cette création originale. L’appareil parcourra le réseau long-courrier d’Air France pendant un an. Cette opération unique a été rendue possible grâce au soutien de Boeing.

Dès son arrivée à New York, l’artiste signera pour Air France une nouvelle œuvre inédite, à retrouver début 2016 dans le salon de la Compagnie situé au Terminal 1 de l’aéroport de New York-JFK, réservé aux clients La Première, Business et Flying Blue Elite Plus.

En outre, une sélection d’objets exclusifs déclinant l’accent d’Air France revisité par JonOne (carnets, tote bags et maquettes de Boeing 777 Air France) sera proposée dès décembre 2015 sur airfranceshopping.com.

Air France se dit ainsi “toujours à l’écoute de l’art contemporain et de la pulsation de la vie moderne” . C’est la deuxième fois qu’elle collabore avec JonOne, auteur de l’œuvre Air France Forever, réalisée à l’occasion de ses 80 ans.

Air France et l’art contemporain

Depuis plus de 80 ans, Air France a toujours noué avec l’art contemporain d’étroites affinités électives : du spiritualiste Zao Wou-Ki à l’électrisant JonOne, via Jeff Koons, David Mach – pour ne citer qu’eux.
La Compagnie a ainsi collaboré avec JonOne par le passé. En septembre 2012, lors de leur passage au salon La Première de Paris-Charles de Gaulle, les clients ont pu découvrir une exposition de créations signées par l’artiste. À bord des vols long-courriers, en cabine La Première, de nouvelles couvertures des menus et cartes de vins également créées par JonOne mettaient en appétit les papilles pour faire du voyage un enchantement.
Dans chaque cabine de voyage, tout au long de l’année, la rubrique TV “Arts & Culture” stimule le regard autour de maîtres tels que Le Corbusier, d’artistes ludiques tels que Keith Haring, ou de sublimes architectures telles que la Fondation Louis Vuitton / Frank Gehry. En décembre 2015, la Compagnie diffusera le film “Hommage à l’abbé Pierre” par JonOne. Et pour profiter de toutes les scènes culturelles en plein ciel, les magistraux Airbus A380 d’Air France disposent à bord de véritables galeries d’art composées de larges écrans vidéo.
A propos de JonOne

Air France JonOne 3Celui qui s’appelle encore John Andrew Perello naît à New York, issu de deux parents dominicains ayant fui le régime de Trujillo et s’étant rencontrés dans cette ville pour y vivre the american dream. Le jeune homme évoque en ces termes la devise implacable de son enfance : No Hope, No Future, proche du nihilisme des punks anglais. Mais voici que surgit cette image fondatrice : la traînée éblouissante de couleur et de vitesse laissée par une rame de métro taguée… Comme une révélation.
Ce sera donc le métro. La rue. Le graffiti.

Très vite, celui qui devient JonOne signe de flamboyants “murals”, et “entre en art”. Il fréquente musées et galeries, construit sa propre culture – comme Jean-Michel Basquiat, à qui il ressemble par bien des aspects – et nourrit ses écritures urbaines de ses pères spirituels (Kandinsky, Miro) et de l’abstraction lyrique qui règne alors en peinture – Pollock , bien sûr, mais aussi De Kooning , Motherwell , Rothko, etc. Rencontres décisives et voyages se succèdent, notamment à Paris, où l’artiste vit deux expériences majeures : celle de l’Hôpital Ephémère – un squat de créateurs en effervescence à la fin des années 90 – et sa collaboration active pour la Fondation Abbé Pierre (2011). Parallèlement à la réappropriation de ses racines dominicaines, au métissage parfaitement abouti entre street art et High Art – celui de la peinture, art noble par excellence – la consécration arriva vite, et elle fut glorieuse : après de multiples expositions internationales, le 21 janvier 2015, une œuvre monumentale, significativement intitulée “Liberté, Égalité, Fraternité”, a été inaugurée à l’Assemblée Nationale, dans le Salon des Mariannes. Ce tableau est même devenu le nouveau timbre français en septembre 2015.

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