L’aéroport de Rangiroa dans l’archipel des Tuamotu, en Polynésie française, a inauguré le 8 décembre les travaux de rénovation de ses parkings avions et autos, accompagnant sa croissance.
Selon Aéroport de Tahiti (ADT), l’exploitant de l’aéroport de Rangiroa, les investissements dédiés aux parkings des avions s’étaient avérés “indispensables” compte tenu de l’état d’usure des surfaces d’enrobé, qui générait des détachements de gravillons susceptibles de représenter à terme un risque pour la sécurité des vols.
Les travaux ont consisté, côté piste, en la réfection des chaussées aéronautiques dégradées ; l’extension de l’aire de stationnement des aéronefs afin de se conformer à la réglementation portant sur les distances à respecter en matière d’obstacles ; et la mise à jour du balisage lumineux et du marquage au sol des zones réglementées.
Côté ville, ADT a procédé à une refonte complète du fonctionnement du parking véhicules pour en augmenter sa capacité, et surtout s’assurer de l’évacuation des eaux pluviales.
“Ces opérations permettent désormais de bénéficier de meilleures conditions d’exploitation au sein de l’aéroport de Rangiroa, dont les statistiques de trafic progressent de manière significative depuis l’an dernier”, précise le communiqué d’ADT. À la fin du mois de novembre, la croissance cumulée du trafic passagers s’établit à +7,7%.
L’aéroport de Rangiroa est desservi par la compagnie Air Tahiti, qui assure la liaison avec Papeete, Bora Bora et plusieurs îles des Tuamotu : Manihi, Mataiva, Tikehau, Aratika et Fakarava.
Les travaux à Rangiroa s’inscrivent dans le cadre du plan d’investissement arrêté pour les quatre aéroports exploités par ADT (Tahiti-Faa’a, Bora Bora, Raiatea et Rangiroa) pour le compte de l’Etat.
A l’exception de Tahiti-Faa’a, les investissements réalisés au sein des aéroports de Bora Bora, de Raiatea et de Rangiroa, sont financés par l’Etat, sous maîtrise d’ouvrage de l’exploitant ADT, qui assure les études, la consultation des entreprises et le suivi de ces opérations. À Rangiroa, le montant de l’investissement s’est élevé à 203 millions de francs CFP (1 701 165 euros).
