L’A330-800, la plus petite variante de l’A330neo, est sorti de l’atelier de peinture et réalisera son premier vol à la mi-2018, a indiqué Airbus ce lundi 5 février.

Deux mois après le début de l’assemblage final, le premier A330-800 d’Airbus (MSN 1888) tient désormais sa livrée. L’avionneur avait annoncé à la fin de la semaine dernière que l’appareil était structurellement achevé et recevrait prochainement l’instrumentation pour les essais en vol. Les moteurs Rolls-Royce Trent 7000 restent également à installer. Avec un baptême de l’air prévu pour la mi-2018, le premier A330-800 rejoindra la flotte d’essai A330neo, aux côtés de deux A330-900.

D’une capacité d’environ 250 sièges, l’A330-800 est proposé en version de base avec une masse maximale au décollage (MTOW) de 242 tonnes et un rayon d’action de 7 500 nm (13 890 km).

La nouvelle variante à masse accrue, d’une MTOW de 251 tonnes, disposera d’une autonomie de 8 150 nm (15 094 km). Elle “entrera en service probablement vers le milieu de 2020, car nous devons changer quelques points concernant le train d’atterrissage et le système de freinage, mais ce sont des modifications que j’appelle mineures et contrôlées”, avait indiqué en octobre dernier Fabrice Brégier, le président d’Airbus Commercial Aircraft.

Pour mémoire, l’A330-800 est une évolution de l’A330-200 dont plus de 600 exemplaires sont en exploitation. Le plus grand membre de la famille A330neo, l’A330-900, dérive quant à lui de l’A330-300, qui compte près de 700 unités en service.

Grâce à de nouveaux moteurs Rolls-Royce Trent 7000, une nouvelle voilure à l’envergure plus importante (64 mètres), des sharklets en bout d’aile et d’autres améliorations, l’A330neo doit offrir une meilleure économie aux opérateurs. Airbus annonce une consommation de carburant par siège réduite de 25% en comparaison des “modèles concurrents de génération précédente”, ainsi que des coûts de maintenance plus bas.

À fin décembre 2017, le programme A330neo enregistrait 212 commandes fermes, dont seulement 6 pour l’A330-800 (provenant de Hawaiian Airlines) et 206 pour l’A330-900. À cela est venue s’ajouter la semaine dernière une commande d’Air Sénégal pour deux exemplaires.

Tous les A330 sont assemblés sur la même ligne de production. Ceci permet une flexibilité dans la production des différentes variantes.

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Photo JB Accariez / master films / Airbus

1 COMMENTAIRE

  1. Hawaiian va certainement pencher pour du 789 finalement. Le carnet de commande de l’A338 va litérallement se vider… Cette version n’aurait pas du être développée, de la même manière que l’A358 avait été abandonné

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