Le site internet d’easyJet permet désormais de réserver des correspondances à Londres-Gatwick sur des vols long-courriers de Norwegian et WestJet. Baptisé “Worldwide by easyJet” , ce nouveau service pourrait inclure dans le futur d’autres aéroports de transit et de nouvelles compagnies aériennes.
easyJet a annoncé le 13 septembre 2017 le lancement de “Worldwide by easyJet” . Ce “produit novateur” donne accès à easyJet “à un nouveau segment de marché de plus de 70 millions de passagers” , souligne la compagnie. Il s’agit d’une plateforme de réservation, disponible dès aujourd’hui sur le site internet d’easyJet. Norwegian, WestJet et l’aéroport Londres-Gatwick en sont les partenaires de lancement.
“Du fait de nos fortes positions dans les aéroports européens majeurs et de notre focus client, les compagnies long-courriers étaient en demande d’une collaboration avec easyJet depuis un certain temps. Cette nouvelle plateforme technologique rend à présent possible cette collaboration” , explique Carolyn McCall, la directrice générale d’easyJet.
“Worldwide by easyJet” permet également de connecter un vol easyJet à un autre. De plus, il offre la possibilité d’acheter des billets de la compagnie écossaise Loganair.
easyJet affirme qu’elle propose ainsi le premier service global de correspondance par une compagnie aérienne européenne à bas coûts. “Les compagnies traditionnelles offrent un service de correspondance plus complexe et coûteux via un système d’accords et de procédures de partage de codes” , fait-elle valoir. “Avec ‘Worldwide by easyJet’, le passager et nos agences partenaires profiteront d’un système de self-service via une plateforme digitale pour un service similaire mais plus simple et efficace” .
De nombreuses destinations long-courriers en correspondance
Le réseau européen d’easyJet est désormais relié aux vols long-courriers de Norwegian vers les États-Unis, l’Argentine et Singapour, ainsi qu’à ceux de WestJet vers le Canada, via Londres-Gatwick.
Mais sans doute l’accord avec Norwegian est-il celui qui a le plus de résonance. En effet, la low-cost norvégienne était en discussion avec Ryanair pour offrir un service similaire. Il semblerait que le choix de s’associer avec easyJet tienne à sa présence plus importante sur les aéroports de premier rang. easyJet avance d’ailleurs qu’elle est “la compagnie aérienne court-courrier la plus attractive d’Europe qui ne proposait pas encore de correspondances” avec “une position de leader dans les aéroports européens majeurs et la fréquence de vol la plus élevée du marché sur les 100 lignes européennes les plus importantes” .
Depuis l’aéroport de Londres-Gatwick, Norwegian propose actuellement 13 destinations long-courriers vers les Etats-Unis, Buenos Aires et Singapour (certaines lignes ouvriront dans les mois qui viennent). WestJet vole quant à elle vers Calgary et Toronto toute l’année, ainsi que vers Edmonton, Ottawa, Saint John’s, Vancouver et Winnipeg en saison.
Le nouveau service permet de relier ces destinations aux vols easyJet en provenance de 15 aéroports français : Paris-Charles de Gaulle, Ajaccio, Bâle-Mulhouse, Bastia, Biarritz, Bordeaux, Figari, Grenoble, La Rochelle, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice et Toulouse.
De nouveaux partenariats envisagés
easyJet indique qu’elle souhaite ajouter de nouveaux partenaires au produit “Worldwide” . Elle fait état de “discussions avancées” avec d’autres compagnies, dont certaines du Moyen-Orient et d’Asie. Elle a également pour projet de développer cette offre sur davantage d’aéroports européens, citant Milan-Malpensa, Genève, Amsterdam, Paris-Charles de Gaulle et Barcelone.
Enfin, easyJet assure que le nouveau service “n’aura pas d’impact” sur son modèle opérationnel et sa ponctualité. Ses avions continueront d’effectuer leurs rotations au sol en 25 minutes en moyenne et les vols ne seront pas retardés pour attendre les passagers en correspondance. “Si un passager venait à rater sa correspondance, il sera placé sur le prochain vol disponible” , explique la compagnie. « Worldwide par easyJet » requiert un temps de transfert minimum de 2h30 afin d’assurer justement aux voyageurs un maximum de temps entre les différents vols et/ou terminaux.