Air France déploiera dès dimanche un Boeing 787-9 entre Paris et Bamako, une ligne dont la compagnie fête les 80 ans.
Dès le 8 octobre prochain, Air France desservira Bamako quotidiennement en Boeing 787-9, le tout dernier appareil de sa flotte. Le Dreamliner offre une capacité de 276 sièges dont 30 en Business, 21 en Premium Economy et 225 sièges en Economy. Il viendra remplacer un Boeing 777-200ER sur la liaison Paris-Bamako-Abidjan.
Jusqu’à la fin octobre, le vol AF520 quitte Paris-Charles de Gaulle tous les jours à 10h00 pour une arrivée à Bamako à 13h45. L’appareil continue sur Abidjan. Ainsi, le vol retour AF521 part de Bamako à 22h10 pour se poser à Paris-Charles de Gaulle à 05h50 le lendemain. Les horaires sont légèrement modifiés à partir du 29 octobre mais la fréquence reste quotidienne. La durée du vol est d’environ 05h40 pour une distance de 4.159 kilomètres.
Air France est seule à desservir Bamako depuis Paris-Charles de Gaulle mais Aigle Azur propose une liaison au départ d’Orly.
Dans un communiqué, Air France fait valoir “un service personnalisé” sur ses lignes africaines. La compagnie cite une franchise bagages “plus généreuse” sur la plupart de ses destinations en Afrique, ou encore une offre de restauration à base de produits typiques tels que le jus de gingembre et le piment.
Surtout, la compagnie rappelle l’historique de sa ligne Paris-Bamako. En 1933, à la création d’Air France, Bamako est absente de son réseau africain. Mais après l’ouverture de Dakar en 1936, les regards se tournent vers le Mali.
En 1937, Air France lance sa ligne bi-hebdomadaire Paris-Dakar avec un prolongement sur Bamako. Les passagers arrivent à Dakar depuis la métropole en Dewoitine 333 et poursuivent leur voyage vers Bamako en Wibault 282.
Dans les années 50, Bamako est reliée à Orly via Casablanca sans passer par Dakar, en DC-4 puis en Constellation. Il faut alors environ 15 heures pour rejoindre une ville en plein essor.
Aujourd’hui, la capitale du Mali – et ses 2 millions d’habitants – est considérée par Air France comme “l’un de ses carrefours” en Afrique de l’Ouest.
Photo Mike Burdett / Wikimedia CC BY-SA 2.0