À l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron en Chine, le motoriste CFM International a signé des contrats avec trois compagnies chinoises. Ces commandes et contrats de services à long terme portent sur près de 500 moteurs et représentent un montant évalué à 9,1 milliards de dollars.
Spring Airlines a finalisé un protocole d’accord qui avait été annoncé par CFM international au salon du Bourget 2017. Le contrat porte sur 120 moteurs LEAP-1A pour alimenter 60 Airbus A320neo. En outre, CFM assurera le soutien de la flotte de moteurs dans le cadre d’un contrat de services à l’heure de vol d’une durée de 10 ans. Le montant total de cette entente est évalué à 2,9 milliards de dollars.
Hainan Airlines, filiale de HNA Group, a signé pour 4,2 milliards de dollars dans le cadre d’un protocole d’accord couvrant des nouveaux moteurs, des moteurs de rechange et un contrat de services à long terme. L’entente comprend des moteurs LEAP-1A pour 55 Airbus A320neo. “La majorité de la flotte de Hainan Airlines est alimentée par des moteurs CFM”, a indiqué Chen Feng, président de HNA group.
De plus, Xiamen Airlines a signé pour 2.05 milliards de dollars dans le cadre d’un protocole d’accord comprenant des moteurs installés et de rechange, ainsi qu’un contrat de services à long terme. La flotte de la compagnie basée à l’aéroport de Xiamen-Gaoqi est entièrement composée de Boeing.
La visite du président français a été l’occasion de mettre en lumière ces contrats. Comme le rappelle Philippe Petitcolin, directeur général de Safran, signant au nom de CFM : “notre relation avec l’industrie aéronautique chinoise remonte à plus de 30 ans, non seulement avec les compagnies aériennes mais aussi avec un panel important de fournisseurs”.
Le dirigeant a ajouté que ces nouveaux accords renforcent “notre engagement envers la Chine et nos relations avec nos clients chinois”, avec lesquels il espère une “coopération encore plus large dans le futur”.
Avant ces contrats, CFM International, co-entreprise entre le français Safran Aircraft Engines et l’américain General Electric, comptait 5 000 moteurs en service ou en commande auprès de 50 compagnies aériennes chinoises.