Aerolineas Argentinas et Alitalia renforcent leur collaboration

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Photo Aerolineas Argentinas

Aerolineas Argentinas et Alitalia ont conclu un accord commercial commun (JBA ou Joint Business Agreement en anglais). Les deux compagnies membres de SkyTeam visent à coordonner leurs horaires, améliorer les correspondances, ajouter de nouvelles destinations et partager les meilleures pratiques.

Après avoir signé un partage de codes en 2017, Alitalia et Aerolineas Argentinas ont annoncé le 31 janvier 2018 un renforcement de leur collaboration. Selon leur communiqué commun, il s’agit de coordonner les efforts commerciaux pour offrir aux voyageurs d’affaires et de loisirs des choix de voyage plus larges et de meilleure qualité, des horaires plus pratiques, une expérience client harmonisée et “un produit aérien de classe mondiale entre l’Argentine et l’Italie”. 

“Le renforcement de la coopération avec Aerolineas Argentinas présente une grande opportunité de croissance pour nous, dans un marché où nous espérons offrir plus de sièges en collaboration avec la principale compagnie aérienne du pays,” a déclaré Massimo Iraci, directeur de la stratégie d’Alitalia, en visite en Argentine pour la signature de l’accord.

Les deux transporteurs ont expliqué qu’un “facteur clé” de leur partenariat approfondi est notamment “le potentiel de croissance” des échanges entre l’Italie et l’Argentine. L’accord deviendra effectif après l’approbation des autorités concernées.

À l’heure actuelle, Aerolineas Argentinas et Alitalia opèrent toutes les deux des vols quotidiens entre les aéroports Rome-Fiumicino et Buenos Aires-Ezeiza.

Selon Alitalia, une vingtaine d’accords commerciaux communs (ou coentreprises) ont été conclus dans le transport aérien mondial et cette tendance a connu “une croissance exponentielle” : en une décennie, la part des sièges offerts à l’international dans le cadre de ces ententes est passée de 7% à 75% environ. “Cela permet une concurrence rentable sur les routes internationales sans avoir recours à des acquisitions ou de grosses dépenses en capitaux dans la flotte ou dans d’autres ressources”, a expliqué la compagnie italienne qui s’est déclarée en faillite en mai 2017 et qui se cherche un repreneur.

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