Aux côtés d’Airbus, Safran, Suez et Total, Air France est signataire d’un Engagement pour la Croissance Verte (ECV) relatif à la mise en place d’une filière de biocarburants aéronautiques durables en France.
Porté par le ministère de la Transition écologique et solidaire, ce projet veut ouvrir un nouveau volet de la stratégie française de l’aviation pour lutter contre le changement climatique. Dans ce cadre, le biocarburant aéronautique durable a été identifié comme un des moyens pour atteindre les objectifs ambitieux de stabilisation des émissions de CO2 du transport aérien mondial dès 2020, en complément des innovations technologiques et de l’optimisation des opérations aériennes aussi bien dans les airs que dans les aéroports.
Ces dernière années, Air France a mené plusieurs expérimentations qui ont démontré, selon elle, la capacité opérationnelle de l’usage des biocarburants durables, la fluidité des opérations logistiques, ainsi que son acceptabilité par les passagers.
Pour autant, les conditions nécessaires au développement de filières françaises de biocarburant aéronautique durable sont aujourd’hui limitées par plusieurs facteurs, dont les conditions de viabilité économique et la mobilisation de biomasse durable.
Ainsi, l’ECV se structure autour d’une étude de faisabilité destinée à démontrer que l’utilisation régulière de biocarburants aéronautiques durables produits en France est viable sur les plans économique et opérationnel.
L’étude doit analyser les gisements disponibles et les possibilités de massification, examiner les filières technologiques associées, identifier les plateformes aéroportuaires cibles, ou encore étudier les modèles étrangers (mécanismes réglementaires et fiscaux) ayant permis de faire émerger des filières de biocarburant aéronautique. Par ailleurs, le projet doit aussi contribuer à analyser et à lever les contraintes logistiques de certains aéroports français, ainsi qu’à assurer une bonne coordination avec les travaux menés au niveau international sur les biocarburants aéronautiques.
“Je me réjouis de la signature de cet ECV qui confirme notre engagement pour la réduction de l’empreinte environnementale de nos activités et notre contribution active pour l’aéronautique de demain”, a commenté Jean-Marc Janaillac, président directeur-général d’Air France-KLM et président du Conseil d’administration d’Air France.
Cet ECV intervient un an après l’accord d’adoption par l’OACI d’un mécanisme de marché mondial pour la maîtrise des émissions de CO2 de l’aviation. Le transport aérien représente 2% à 3% des émissions mondiales de CO2 d’origine humaine.
Air France est une excellente compagnie internationale, qui mérite de gagner en notoriété et de hisser en haut du classement des meilleures compagnies aériennes au monde, en matière de qualité/prix.