Incident moteur d’un A380 Air France : une enquête est ouverte

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Joe Ravi / Wikimedia CC BY-SA 3.0

Air France a annoncé ce dimanche l’ouverture d’une enquête après le dysfonctionnement d’un moteur de l’A380 qui assurait hier la liaison Paris-Los Angeles.

La compagnie aérienne a qualifié “de sérieuxl’incident du vol AF66 du 30 septembre 2017. Aucun blessé n’est à déplorer. Mais les photos partagées par les passagers sur les réseaux sociaux montrent que le moteur numéro 4 (extérieur droit) et son pylône ont subi d’importants dégâts.

Une passagère a témoigné au micro de BFMTV qu’elle a entendu “un gros boom, comme une explosion et l’avion s’est mis à vibrer” . Les pilotes et le personnel de cabine, “régulièrement entraînés” a rappelé Air France, ont maîtrisé la situation. L’appareil s’est dérouté sur Goose Bay (Canada) où il s’est posé en toute sécurité.

Ce 1er octobre, Air France a indiqué qu’une enquête était ouverte. Il s’agit d’une procédure habituelle après ce type d’événement. Les enquêtes ont pour but d’améliorer la sécurité et d’éviter que les incidents ou accidents ne se reproduisent.

Une enquête est actuellement en cours pour faire la lumière sur cet événement sérieux avec notamment des représentants du BEA (Bureau Enquêtes et Analyses de l’Aviation Civile Française), du constructeur Airbus et d’Air France” , a précisé la compagnie aérienne dans un communiqué.

Pour spectaculaire qu’il soit, ce genre d’incident reste rare. La sécurité de l’A380 n’a guère été mise en défaut jusqu’ici, alors que 215 appareils sont en service chez 13 opérateurs. On se souvient cependant qu’en novembre 2010, un A380 de Qantas a connu une défaillance non contenue du moteur numéro 2 (intérieur gauche). Peu après son décollage de Singapour, l’appareil a dû rebrousser chemin pour se poser en urgence. L’enquête a conclu à la responsabilité du motoriste Rolls-Royce et à un défaut de fabrication des turbines haute pression et à pression intermédiaire. Rolls-Royce a procédé au remplacement de la totalité des moteurs Trent 900 équipant les A380 en service.

À la différence du super Jumbo de Qantas, l’A380 d’Air France est équipé de moteurs GP7270 d’Engine Alliance, une co-entreprise de General Electric et Pratt & Whitney. L’enquête s’attachera à déterminer les causes du dysfonctionnement de ce moteur conçu spécialement pour l’A380. Il équipe la totalité des A380 d’Air France, Korean Air, Etihad Airways et Qatar Airways, ainsi que 90 A380 d’Emirates. Les autres appareils sont motorisés par Rolls-Royce.

L’A380 F-HPJE d’Air France nécessite d’être réparé avant de reprendre le service opérationnel. Pour autant, la compagnie doit assurer le réacheminement des 497 passagers du vol AF066 bloqués à Goose Bay. À cet effet, elle affrète un Boeing 737-300 de la compagnie charter québécoise Nolinor Aviation. L’appareil rejoindra Los Angeles après une escale technique à Winnipeg. Un second vol, opéré en Boeing 777-300ER d’Air France, volera vers Atlanta. À partir de là, les passagers seront pris en charge par Delta Air Lines pour rejoindre leur destination finale, notamment Los Angeles par un vol spécialement affrété.


Photo Joe Ravi / Wikimedia CC BY-SA 3.0

7 COMMENTAIRES

  1. J’étais a bord de ce funeste vol et je tiens a apporter également mon témoignage :

    13h30 : Le repas vient de se terminer, le pilote signale que nous sommes au dessus du Groenland. Il est parvenu à rattraper le retard de près d’une heure pris au départ à CDG.

    13h45: Je commence à m’endormir quand j’entends un gros boum, comme une explosion. L’’avion se met à vibrer à tel point qu’on se croirait dans un shaker . On sent que l’avion perd de l’altitude et d’un coup, le pilote remet les gaz et reprend de l’altitude. A ce moment nous survolons le Groenland, nous sommes au dessus d’une immense étendue blanche et glacée. On aperçoit même auloin quelques pingouins et autres fous de bassan. Nous nous posons des questions car tout le monde a compris qu’un moteur vient de s’arrêter quand le pilote à repris de l’altitude. J’aperçois les icebergs de mon hublot et pense à “Paradis blanc” la chanson de Michel Berger. Le va-et-vient de l’équipage de bord commence à inquiéter certaines personnes. La peur, l’angoisse peut se lire sur certains visages. A un moment l’hôtesse passe dans les rangées et la personne située derrière moi l’arrête et lui demande : « Que se passe-t-il ? » L’hôtesse lui répond avec un air paniqué : « Nous avons un soucis avec un moteur… » et s’effondre en larmes.

    13h55 : l’hôtesse fait une annonce pour nous expliquer calmement la situation et l’équipage fait alors une démonstration pour la procédure de secours. Dès que le pilote prononcera le mot IDOINE , il faudra prendre la position de sécurité. La peur apparait sur les visages, l’équipage passe parmi les passagers pour s’assurer que tout le monde à bien compris la procédure et vérifie également que nos ceintures sont bien attachées. A ce moment là le steward nous dit : « Pour évacuer, vous utiliserez la porte de derrière ». A ce moment-là mon cerveau déconnecte et je me dis que c’est du sérieux. La personne devant moi se retourne et dit : « Pour évacuer il faut que l’on s’aide, pas de panique, les un après les autres on avance ensemble ». Peu après l’annonce de l’hôtesse je réalise que j’ai peur.

    14h00 : L’équipage nous dit que nous allons atterrir au Canada, j’attrape mon passeport en me disant que pour l’identification du corps se sera plus simple. L’avion perd de l’altitude nous commençons à voler très bas. D’un coup, dépressurisation de l’avion, les lumières s’éteignent et là, l’annonce du pilote se fait entendre dans les hauts parleurs : “IDOINE, IDOINE “. L’équipage qui avait pris place à l’arrière de l’appareil se met à hurler “IDOINE IDOINE IDOINE” en continu pendant de nombreuses minutes et en faisant des moulinets avec leur bras. Tout le monde a la tête entre les jambes.
    Une autre Hôtesse pleure et il semble que le Chef de Cabine se met a prier.

    Je me vois mort, j’imagine mes proches pleurer….Je relevé la tête pour voir a travers le hublot, je veux voir arriver l’accident, l’anticiper et là, j’aperçois la piste et sens les roues toucher le sol. Une secousse mais rien de violent et tout le monde se met à applaudir et à s’embrasser. C’est le soulagement sauf une personne qui se met à hurler, à pleurer, en pleine crise d’angoisse… Sur la piste, j’aperçois les camions des pompiers, la polices. Au moins 20 véhicules sont prêts à intervenir. Un pompier me prend dans ses bras et se met a sangloter.
    Plus tard dans l’avion qui nous emmenait vers Los Angeles je me suis effondré en larmes. j’ai appelé ma mère pour lui dire que je l’aime et ensuite j’ai rejoint ma copine. J’ai pensé à elle chaque seconde !

  2. Catherine,
    Je ne peux résister au besoin de m’adresser à vous.
    Dans quel but écrivez-vous ce “témoignage” ? Pour faire rire le lecteur ? Pour être interrogé(e) par un journaliste et passer à la télé ? Pour écrire un livre ou le scénario d’un film catastrophe ?
    Voici les incohérences que j’ai pu relever dans votre “témoignage” (j’insiste sur les guillemets !), mais est-il vraiment nécessaire de les égrener :
    – Tout d’abord, vous signez Catherine, or vous écrivez au masculin. Doit-on plutôt vous appeler Yves ?
    – Ce vol est parti avec 10 minutes d’avance, et quand bien même il aurait eu une heure de retard au décollage, il n’aurait pas pu la rattraper en deux heures de vol.
    – L’avion devait avoir perdu beaucoup d’altitude pour que vous puissiez distinguer les animaux folâtrant sur la banquise. Ou donnez-moi l’adresse de votre ophtalmo.
    – Je crains que le mot “idoine” ne le soit pas, justement, pour imposer la position de sécurité en atterrissage d’urgence, de même que les moulinets du personnel.
    – Si la banquise vous fait penser à Michel Berger, votre dernier paragraphe me fait penser à un film parodique bien connu sur les catastrophes aériennes. J’espère au moins que le pompier était sexy…
    Bien à vous.

  3. Merci Catherine pour ce témoignage bouleversant …

    ON y apprend que vous êtes lesbienne Catherine, puisque vous appelez votre copine arrivée à Pax,
    ON y apprend que les pilotes et PNC hurlent le mot “IDOINE” ! Mais c’est à mourir de rire ! Pourquoi pas le mot “CACATOES” ou “POIREAU” ??
    ON y apprend que le pomper sanglote…. Il pouffe de rire ce pompier qui n’a jamais existé.

    Un conseil Catherine : au lieu de raconter des conneries au kilomètre, achetez donc un billet d’avion pour votre bapteme de l’air.

  4. Calmez-vous Catherine,
    c’était une avarie moteur, pas un crash… Vous parlez d’un vol funeste pour un avion qui s’est posé sans problème malgré ce moteur endommagé??? Vous n’avez pas les mêmes valeurs en terme de vocabulaire que les autres… Parlez plutôt d’un vol ayant subi une grosse avarie. Vous savez ce que c’est une avarie? Visiblement, non…
    Catherine Racollier ou l’art de faire du “sensationnel” avec du vide… Peut-être qu’Hollywood manque de scénaristes, vous devriez postuler.

  5. Sous des pseudo divers Catherine Racollier (voir ci-dessous son pseudo commentaire de passagère) avec les mêmes mots (à peu près) prétend avoir été sur ” ce funeste vol ” lors de chaque incident aérien depuis des années : c’est un mythomane.

    Cherchez sur GOOGLE “j’étais sur ce funestre vol” et vous découvrirez les affabulations de cette (ce) malade dont exemple :

    https://www.koreus.com/modules/news/article9066.html

    http://archives.nicematin.com/article/faits-divers/nice-vol-deroute-les-naufrages-du-reveillon-de-noel.8570.html

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