Emirates Airline est satisfaite de ses résultats 2017 en France, où elle a transporté 1,5 million de passagers avec une capacité en hausse de 11,5%.

La compagnie aérienne de Dubaï, qui célébrait en 2017 ses 25 ans de présence en France, a communiqué vendredi quelques chiffres sur ses résultats dans l’Hexagone.

“Avec 32 vols hebdomadaires depuis Paris, Nice et Lyon, Emirates a transporté en 2017 près d’1,5 million de passagers depuis et vers la France, pour rejoindre son réseau mondial via Dubaï. Cette dernière arrive en tête des destinations des passagers Emirates au départ de France, devant Bangkok, l’Ile Maurice, Colombo et Phuket”, précise le communiqué.

L’année 2017 a vu Emirates renforcer sa présence sur le marché français, en particulier à Paris et Nice, avec des augmentations de capacité d’un total de 11,5%. La compagnie signale une “demande en constante augmentation dans l’Hexagone”.

À Nice, le passage d’un Boeing 777-300ER à un Airbus A380 le 1er juillet dernier a entraîné une augmentation de capacité de 44%, soit 159 sièges supplémentaires chaque jour. Emirates assure que l’appareil a été accueilli “avec enthousiasme dans la région, où les différents acteurs du tourisme ont salué l’attrait du grand public pour cet appareil emblématique”. La compagnie reste la seule à opérer en France un A380 en dehors de Paris-Charles de Gaulle.

À Paris, 6 de ses 20 vols par semaine ont été exploités en A380 bi-classe pouvant accueillir 615 passagers. La desserte de Lyon-Saint Exupéry a continué, quant à elle, de bénéficier de 5 vols hebdomadaires en Boeing 777-300ER.

À l’échelle du réseau, Tim Clark, le président d’Emirates, a reconnu il y a quelques jours que 2017 avait été marquée “par des hauts et bas”. La compagnie a transporté un total de plus de 59 millions de passagers, pris livraison de 21 gros-porteurs dont 9 Airbus A380 et 12 Boeing 777-300ER. Le réseau a atteint cette année 156 destinations dans 84 pays grâce à l’ajout de Newark aux USA via Athènes (12 mars), de Zagreb en Croatie (1er juin) et de Phnom Penh au Cambodge (1er juillet).

1 COMMENTAIRE

  1. Il est vraiment dommage que, pour des raisons que le profane ne saura jamais, Emirates ne puisse pas faire passer les 5 vols hebdomadaires Lyon-Dubaï à 7 vols par semaine.
    Air France qui ne veut pas d’une évasion de trafic qui échapperait à son hub de Roissy ?
    La D.G.A.C. qui négocie avec d’autres arguments (achats d’Airbus… ) ?
    Cette même D.G.A.C qui, peut-être constituée avant tout de technocrates parisiens, n’a rien compris à l’étouffement aérien dont pâtissent les régions de France ?
    La véritable décentralisation aérienne en France reste à faire : si des compagnies parient sur les grandes métropoles de “Province” (ah, ce mot dans la bouche des journalistes et experts parisiens de tout poil…) comment peut-on ainsi bloquer des pistes (c’est le cas de le dire) de développement dont ces métropoles, face à l’ogre Paris et son géant Roissy, ont plus que jamais besoin.
    Même si les compagnies low-cost (mais pas seulement) ont permis depuis une bonne dizaine d’années une ouverture aérienne incontestable des régions françaises vers l’Europe (qui aurait imaginé il y a dix ou quinze ans un Bordeaux-Vienne, un Lyon-Budapest, un Toulouse-Berlin, un Nantes-Hambourg ?) il n’en reste pas moins que l’intercontinental au départ des régions, dont le trafic, c’est vrai, n’atteindra jamais les sommets de Roissy, mérite une place plus grande : alors quand une compagnie étrangère fait des paris sur ce développement…

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