LEVEL pourrait opérer à Birmingham, Cardiff, Édimbourg et Manchester si la taxe sur les passagers aériens au Royaume-Uni (APD – Air Passenger Duty) était supprimée, a indiqué hier International Airlines Group, qui cherche à développer sa low-cost long-courrier.
IAG a annoncé le 16 février avoir écrit aux députés du Royaume-Uni disant que “la suppression de l’APD augmenterait les chances de LEVEL d’opérer depuis Birmingham, Cardiff, Édimbourg et Manchester”.
Le groupe affirme que les opérations de LEVEL dans ces aéroports ne sont pas “viables financièrement,” car les tarifs de la compagnie commencent à 88 livres l’aller simple alors que l’APD pour des vols long-courriers en classe Économie s’élève à 78 livres. La taxe atteint 156 livres pour les classes Premium Économie et Affaires. Cette dernière doit passer à 172 livres en 2019, une augmentation de 10%.
En revanche, LEVEL s’accommode des taxes en France et en Espagne. La compagnie a lancé ses opérations à Barcelone en juin 2017, avec des vols vers les États-Unis et l’Amérique latine. Elle ouvrira aussi une base à Paris-Orly à partir de juillet 2018 pour servir les Antilles, les États-Unis et le Canada.
Pour Willie Walsh, directeur général d’IAG, “les consommateurs britanniques sont perdants à cause de l’APD. En Espagne et en France, LEVEL peut offrir des tarifs plus bas que ce qui est en vigueur au Royaume-Uni – et cela vaut également pour d’autres compagnies aériennes low-cost low-cost.”
Et d’ajouter : “si l’APD était supprimé, IAG pourrait ouvrir de nouvelles routes et exploiter LEVEL depuis les aéroports régionaux britanniques.”
IAG, qui est également propriétaire de British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus, cherche à développer LEVEL. La compagnie dispose actuellement de deux Airbus A330-200 et a commandé en juillet dernier trois exemplaires supplémentaires. Elle vise une flotte de 30 avions d’ici 2022.
